Nouvelles du Front

Campagne Stalingrad 1942

Pitomnik, IV. Luftflotte - "der Kessel"

Septembre 1942 - Février 1943.

   
 

 

 

Edwald et Tempest en formation au dessus de Stalingrad

 

Stalingrad I

Terrible champ de bataille, la ville en ruine est occupée par les Allemands, et leurs alliés Roumains. Les missions de cette première journée sur Stalingrad ont été éprouvantes, et nos bases aériennes ont soufert, notamment Ilmen. Mais nous n'abandonnerons pas, car nous avons pour nous le nombre et la fière volonté de faire valoir les couleur de notre groupe. Aux officiers opérations de répondre au mieux aux assauts Russes et de leur satanique VVS !

Stalingrad II

Ils sont tous là, et un à un, l’officier en charge des opérations leur répète leur briefing. Les derniers détails se règlent en même temps que les pilotes se sanglent, mais tous les cinq, leader de patrouille, ressentent un stress supplémentaire. « Bien identifier avant de tirer ! » « N’engagez que si vous avez l’avantage ! » « Soignez vos machines et ramenez les ! » « Une passe et c’est tout ! » «  Ne tirez pas sur les Roumains ! » … L’Oberst Hammel, l’Oberst Touch, l’Oberleutnant Wolf, les Hauptmann Edwald-le-Roumain et Diabolo-le-Finnois… Aux commandes de leurs Bayrische Flugzeugwerke 109, IAR 81, ou Focke Wulf 190, ils vont emmener leur patrouille au combat. Tous les moteurs s’ébranlent, et les premiers avions décollent de la base. Faire vite, faire bien. Regroupement, cap sur le rendez-vous, regroupement en Staffel, puis recherche de cible. Les Roumains n’en font encore qu’à leur têtes. Les ordres s’oublient aussi vite qu’ils sont prononcés. Ils devaient larguer après les 109, mais décide d’engager les chars Russes et leur soutien. Puis les 109 engagent à leur tours, tandis que les 190 finissent les camion en gardant leur bombe, comme le demande le chef de dispositif. Les 110 ne trouvent eux pas de cible là où elles ont été repérées par la Wehrmacht… « Poursuivez mission ! » leur indique le chef de dispo. Ils la poursuivront, et c’est la mort dans l’âme que les pilotes entendront sur les ondes les cris de desespoirs des équipages de 110 lors de l’attaque d’une base ennemie.

Exceptionnellement, les appareils Russes manquent d’être présents ce soir, et personne ne s’en plaint. Nous sommes libres, et le Staffel enchaîne les objectifs. 6 canons autotractés, 3 SU76 et 3 SU 85 et 12 camions curieusement non protégés sont nettoyés puis l’ordre est donné d’attaquer une grosse base aérienne, et de détruire les avions qui y sont parqués. Méthodiquement, les DCA qui la défendent sont éliminées. 6 A20 et 4 Yak7 sont détruits ainsi que 3 Li2 qui traînent là. Les FW rentrent, et se perdent en chemin. Les IAR poursuivent leur mission folle. Stalingrad est menacé, et les IAR termine de détruire les unités menaçantes.

Stalingrad III

À l'heure des comptes, nous dirons que c'était une mission au bilan mitigé. De bons résultats d'attaque au sol nous permettent d'assurer une pression constante sur les bases de la VVS ainsi que sur leurs unités qui nous harcèlent. Leur soutien en unité blindé a été durement touché aujourd'hui, avec la destruction de 4 T34. La VVS a aussi perdu de nombreux appareils au sol. Seulement, nos propres bases ont subi l'assaut des avions d'attaque des Russes, et nos troupes qui les défendaient vont devoir redoubler de courage pour les affronter à nouveaux dans les jours à venir. Nous avons de plus perdu beaucoup de pilotes sous les coups d'un ennemi en surnombre et bien organisé. Mais ceci ne nous arrêtera pas ! Nous allons continuer notre combat et lutter pour notre survie jusqu'à l'hiver. Nous verrons bien... mais au total, ce sont 16 A20 et 13 IL2 que les Russes ont perdu au cours des trois premières missions !

Stalingrad IV

L'assaut a été donné sur les unités qui se trouvent au Nord de Stalingrad, et 4 KV-1 ont été détruits. Grâce à leur patience, les vaillantes unités de la Luftwaffe avaient fini par dénicher les vylains tankistes Russes se fondant dans le décors. Toutefois si l'habilité de l'ensemble des pilotes n'est point à remettre en cause, il faudra constater qu'un équipage de Stuka et un pilote de 190A4 se sont crashés dans l'attaque en raison de réglages de bombe défecteux. Une base a aussi été attaquée, sans perte de notre coté, mais infligant des dégâts limités. La VVS quant à elle, a brillé par son absence lors de cette mission ou les unités terrestres de la Wehrmacht et de la Luftwaffe n'ont été qu'à de parcimonieuses et infructueuses attaques. Les forces Russes semblent avoir progressé vers le Sud. Tant mieux, elles n'ont qu'à venir, nous en terminerons que plus vite... Nous ne perdons au cours de cette mission qu'un PaK 35, un 37mm flak 18 détruit par les restes de l'avion qui venait pour l'attaquer..., un 109 F2 sur une panne moteur, 2 Stuka et le 190 en question, un IAR au sol. Les Russes perdent quand à eux 2 dca 37mm, 4 KV1, 1 M16, 1 M30, 1 camion radio, 1 IL2, 2 A20, 1 La5, 4 Li2. La Russie montre ses muscles, mais pour le moment, Stalingrad est sous bonne garde. Nous poursuivrons nos efforts pour parvenir à conserver la ville.

L'hiver approche, et celui-ci nous donnera l'occasion de nous refaire une santé. Notre avantage durement acquis viendra se renforcer par des troupes fraîches : 2 Tiger PzVI, 4 PzIVF2, 4 PzIIIM, 4 pièces de DCA, 4 colonnes de ravitaillement. La Luftwaffe n'est pas en reste, puisque nous allons recevoir au moins 2 IAR 81-c, 2 Stuka D-5, 2 Bf109F-2, 6 avions d'assaut et 6 chasseurs supplémentaires.

Les officiers réfléchissent encore et étudient les stocks afin de répondre au mieux aux besoins de notre stratégie pour les 4 prochaines missions.

Stalingrad V

Les hommes n'ont eut que quelques jours pour bâtirs leurs abris pour l'hiver qui arrive. Les troupes de Joukov arrivent tous les jours de plus en plus nombreuses aux portes de Stalingrad. Nos efforts pour les stopper ne sont pas vain. Un certain Oberleutnant Wolf, pilote d'IAR débute sa mission en détruisant un KV-1, tandis que le Major Tempest manque misérablement son attaque, et perd ainsi une bonne occasion de détruire deux autres KV-1. Décidement, il préfère le FW190 ! Bien, ils vont ensuite reconnaître la situation à quelques endroits, sur une base isolée notamment... Ensemble, la paire hybride s'attaque aux DCA de la base. Un M16 et un 25mm sont détruits. Pendant ce temps le groupe des Ju88 couvert par deux autres IAR avec aux commandes, le Hauptmann Edwaldescu et le feldwebel Jagescu éliminent la menace constituée de deux Hurricaines MkIIc. AbschuB !

Le groupe formé va alors se diriger vers l'objectif : une base aérienne VVS. Beaucoup d'avions au sol y seront détruits : 5 Pe2, 2 Hurricaines MkIIb, 1 A20 Boston, 2 MiG 3U, 2 M30 122mm, 1 M16, 1 85mm, 1 25mm. Mais ces victoires n'ont pas été sans pertes. Nous perdons 2 Bf110G2, 2 IAR, 3 Ju87 et 1 Ju88. Nous noterons le bon résultat personnel de l'Unteroffizier Detlef (3 destructions sur la base) depuis son stuka, et celui de l'Unteroffizier Daimler, aux commandes de son Ju88. Tous les FW sont rentrés, bien que quelques réparations seront nécéssaires pour les remettre en état. Il est dommage de ne pas avoir mieux coordonné l'attaque, car ceci aurait permi de repartir en ayant détruit les 4 ou 5 appareils qu'il restait et les 3 DCA qui continuaient de tirer un feu nourrit.

En fin de mission, Edwald et Jag raccompagnent Tempest vers sa base de Stalingrad. Stalingrad Sud est occupé temporairement par des DCA ennemies. Après deux passes ratés, Edwald fait la chèvre avec Jag, et Tempest détruit les deux 37mm malins. Le 109 posé sur un terrain à proximité, l'alarme retentie. Alors sur la réserve, le 109 redécolle et va se poser en sécurité sur un autre terrain.

Au sol, la situation n'est plus très claire. Les troupes Allemandes au Nord de Stalingrad ont subi un assaut aérien et terrestre. Plusieurs unités ont été détruites. Mais nos troupes se battrons jusqu'au bout pour conserver ce symbole pris aux mains des communistes.

Stalingrad VI

L'Abwehr est dépassée. Les évènements de cette mission VI au dessus de Stalingrad ont dépassé l'entendement, et atteind un niveau de malchance certain.

Le groupe de Bf110 qui avait pour mission de détruire des tanks repérés a été anéanti par des pannes au décollage. Leur remplacement par des Ju88 moins adaptés pilotés par des équipages non préparés pour cette mission a conduit au massacre. Ces erreures ne se reproduiront pas.

Nos chasseurs ont été vite dépassés par le surnombre ennemi. Au final, peu de tanks ont été détruits. Une de nos base a été anéantie. Malie est le symbole du martyr de la mission. Nous perdons beaucoup d'avion, et au sol et en l'air. Si les avions avaient décollé, les éléments montrent que cette mission aurait pu être une belle réussite. Tant pis.

Stalingrad VII

Des officiers de l'OKL ont préparé scupuleusement cette mission VII. Chacune des erreures de la dernière sortie ont été analysées, et ont permis de programmer une belle activité aérienne à la verticale de nos objectifs, défensifs ou offensifs.

L'Oberleutnant Wolf écrira :

Ma chère Juliet,

Je vous écris de Russie mon staffeln a été envoyé ici en été. Maintenant c'est l’hiver, très froid, même pour les avions. C’est l'hiver Russe. Que la douce France est loin ! Mais toujours dans ma tête comme vous mon aimée Juliette.

Je vole pas beaucoup car le temps est souvent mauvais. Mais le beau temps n'est pas toujours bon pour le pilote car les russes sont de plus en plus forts avec des nouveaux avions et plus de discipline.

Cette soir nous avons détruit une base et des tanks russes. Je volé avec le Major qui est un chic type comme vous dite, même en vol !
Pour cette fois nous avons pas perdu beaucoup de camarade, juste un qui a cogné son avion sur un russe. Ils sont morts tous les deux, c’est la guerre…
Un autre a sauté de son avion, il est rentré à la base déjà.

Quand le printemps revenir beaucoup de combat pour notre escadron. J’espère que nous vaincrons Staline et sa ville.
Chère Juliet nous écoutons votre disque au casino tous les soirs. Ce Herr Trenet est très joyeux, cela fait du bien d’entendre « la douce France ».

Si je reviens après la guerre je voudrais vivre en France, je reviendrai à Saint Lô vous voir et nous irons à la mer.

Mon ami Fritz qui était en normandie vous dit le bonjour.

Mille bises, Votre Wolf dévoué.

L'Oberst Touch, lui, racontera :

M.A.N.

Complètement hagard, hypnotisé par les 3 lettres d'acier poli qui foncent sur moi alors que je répète mentalement ma check list avant décollage... soudain le bruit du moteur du camion lancé sur moi à tout vitesse me sort de ma torpeur.

Schweinhund, was für ein Idiot !!!

Tous les gaz et un bon coup de palonnier, mais quel con ! Cet ivrogne a manqué d'embarquer la moitié de mon Fock Wulf avec le pare choc de son bahut...
Mes écouteurs me vrillent les tympans ; l'équipage du Ju88 au point fixe derrière moi est hilare. Ils n'ont visiblement pas encore déssaoulé de leur soirée de la veille. Cet imbécile de cuistot a passé la nuit avec les flieger des bombardiers et les gars d'un équipage de la 27ème PzD, notament le Capitaine Kowalski,, en perdition chez nous, à déboucher et tester toutes les bouteilles miraculeusement récupérées au fond de la carcasse d'un T34 qu'ils ont bouzillé cette semaine... Vu l'odeur douteuse émanant de certains flacons, je doute qu'ils soient tombés sur les meilleurs millésimes de Vodka du coin, en revanche ce matin, ils avaient une mine à avoir pris tous les blindés de Guderian, mais dans la tronche, et largués depuis au moins 3000m par une escadre de He111.
Quant à cet abruti de cuistot, je lui réserve un sort, car il m'a bien semblé le reconnaitre dormant sur le volant du camion de ravitaillement du mess qui a failli m'occir méthode Taran ! Les pare chocs des camions M.A.N étant forgés du même acier que nos chars Tigre, je n'ose pas imaginer le désastre.
Les gars du Junkers n'en peuvent plus... "Cessez de rigoler bande de moins que rien, ou je vous envoie défendre Stalingrad à pied, avec les fantassins, vous admirerez les Ju88 vus du bas et prierez pour que leurs équipages visent et larguent leurs bombes à jeun !" ... Les mômes se calment à la voix de l'Oberst, c'est bien connu, et moi aussi.
Il est temps de rassembler nos esprits et de décoller en bon ordre, ce que l'Oblt Crow et son ailier l'Ufz Hornisse font parfaitement. Je ferme la marche de notre petite patrouille de 3 qui doit nettoyer le terrain autour d'une de nos bases, menacée par des blindés russes.
Après l'incident du camion, le calme du vol me détend. L'objectif est en vue, et les "boites de conserve" russes aussi ! Nous les plions comme à l'exercice.
Sur le chemin du retour, nous captons les communications d'un autre groupe engagé. L'Oblt nous dirige vers la zone des combats avec nos casiers encore pleins. Sur place, je repère un contact bas ; je reste en couverture et Crow lance l'attaque avec son ailier. Crow identifie dès le première passe un Il2 isolé qui tracasse une de nos bases. La cible est facile : il l'offre à son ailier Hornisse qui obtient sa première victoire à Stalingrad !
Le retour au couchant est tranquille : le ciel a des allures de temps de paix.
Ce soir j'irai demander au cuisinier une de ces fameuses bouteilles de vodka pour fêter tous ensemble la victoire de Hornisse.

Le Fhr. Tabo débriefera :

Décollage sans problème - suivons (péniblement) notre leader qui s'évertue à faire du raze-mottes...
Arrivés au point de virage pour cap 090, nous décidons de laisser notre officier "au rabais" et prenons notre
altitude de croisière de 4'000 mètres. De concert avec l'équipage des JU 88, Manfred et Bornos, nous
effectuons une longue nav' d'approche. Arrivés sur zone, Manfred part en éclaireur : pas de DCA. Nous
demandons le soutien des FW 190 mit Herr Major Tempest und Wolf afin d'illuminer la Flak de l'aérodrome.
C'est Noël ! Nos Wulf nettoient la place et nous pouvons entrer en scène. Piqué depuis 3'800 mètres sur les avions dispersés
le long de la piste - largage des bombes à 1'200 mètres et destruction de 2 machines. Nous effectuons trois nouvelles passes
en straff et détruisons deux nouvelles machines - la troisième s'évertue à fumer sans exploser. A cette occasion,
stupeur lors du survol de la piste : notre avion est touché par des tir ! Mais par quoi ? ... juste un problème de réglage
de notre mitrailleuse arrière - 'vont m'entendre nos armuriers ! Manfred largue ses charges et effectue également
quelques passes. Une fois la besogne terminée, tous les Bombers prennent un cap retour direct 270. Agréable vol
(21 minutes chrono) effectuée en la compagnie de nos amis les Wulfs. Aérodrome engorgé par les machines au retour.

A noter que mon mitrailleur, David, a relevé plusieurs mouvements de troupes - rapport suit.
C'est quand même sympa de voler àvec un équipier - MERCI DAVE !

Message pour nos mécanos : merci de ranger les revues et vider le cendrier à la place du mitrailleur...

Stepnoy tombe et Komichev est sur le point d'être abandonnée.

Malheureusement, la V.V.S effectue une très belle sortie de son coté. Ilmen a été durement touchée suite à une erreure stratégique du commandant de la base qui avait demandé au DCA de se repositionné d'un seul coup. Les ravitaillements ont été attaqués à Stalingrad, sans protection en raison d'un retard de la flak... encore une fois. Nous ferons sans doute encore mieux la prochaine fois, car les pilotes ont scrupuleusement respecté les consignes et fait leur possible.

Bravo, rouges et bleus, pour cette belle mission.

 

Stalingrad VIII

Mission difficile pour tout le monde... Peu de résultats, et peu de combats. Des pertes violantes dues à la forte densité de DCA sur les bases ennemies.

 

Stalingrad IX

Une mission qui aurait du mieux donner. Les tanks rouges s'en sortent bien avec cette déconnexion ! Notre organisation est à améliorer, encore et toujours. Densité de la DCA a été un peu réduite, et 4 tanks sont tout de même détruits...

 

Stalingrad X

Le Soleil qui a brillé toute la journée, se couche enfin... Stalingrad va maintenant revêtir le manteau inquiétant qu'elle porte chaque nuit. Les soldats, silencieux, iront se glisser dans les couchettes des ennemis et tentrons de leur donner la mort silencieusement...

Il y a des missions dont on se souvient. Ce se sont celles qui font naître des sentiments extrêmes. Pour cette fois, ce sera le succès. La nuit, heureux les yeux de chats. Il faut croire que les pilotes de la JG300 en avaient ce soir là ! Notre présence d'esprit, notre envie, et notre respect des consignes nous a permis de réaliser un beau succès, où la chasse a abbatu 4 chasseurs et 3 bombardiers, et a crée tellement de panique parmis les chasse adverse que 4 avions se sont empilés comme des grands, pour la perte d'un ou deux des notres, ainsi que la destruction de 5 tanks ennemis, de plusieurs appareils au sol et de colonnes de ravitaillement et de DCA ennemies.

Le décollage se fait à l'habitude et les mines sont toutes tendues. Il fait froid, il fait nuit, l'engagement inéluctable et fortement redouté. Il aura lieu. Regroupé comme nous pouvons, les FW descendent sous la couverture de deux macchis Italiens qui se font engagé au dessus de nous par des ennemis. Le pilotage se fait à l'instinct en gardant à l'esprit l'objectif : larguer nos bombes sur les tanks qui attaquent notre dernière base de Stalingrad... À la première passe, le Major Tempest en détruit 3, des T34 aventureux... Touch détruit un 25mm menaçant pour couvrir mon assaut. Naxos largue et manque, mais se rattrapera plus tard, en combattant seul contre deux bandits et en abbatant un d'entre eux, ainsi que 2 DCA pour sa première mission opérationnelle... Beau résultat. Le combat s'enrage et le Major dégage une premier 110 en difficulté. Le P39 perd une aile. Puis il dégage un second pilote, son leader ! L'autre P39 s'écrase en perdant aussi une aile. Pendant ce temps, les 110 de Manfred et Daimler combattent héroiquement et s'échappent pour détruire discrètement deux autres tanks. Les 109 rappliquent, et ils bataillent contre les La5... Qui se perdent en manoeuvres et se détruisent mutuellement ! À la faveur de la nuit, deux autres La5 sont abbatus par nos soins, Crow et Naxos. Tempest et Naxos attaquent tour à tour des DCA et des avions au parking... Edwaldescu attaque et rasera une base...

Nos bases, au dessus desquelles s'affairent d'autres appareils, défendent chèrement leur peau et permet temporairement de limiter les dégats en abbatant plusieurs IL2 et IL4 grâce au talent de JäG, Detlef et Blutch...

75% de l'effectif rentrera. La base que nous devions protéger est sauve.

Un simple bravo.

 

Stalingrad XI

Une autre mission concluante. Décollage sous le feu... Nous pouvons voir depuis notre cockpit les artilleurs tirer sur les T34 à environ 300m de nous... Les 88 finissent ces assaillants un peu gourmants, tandis que les lourds 190 ratent leur passe... Regroupement, puis escorte des 110 avec des Macchis jusqu'à l'objectif.

La chasse fut bonne, mais peu de tanks ont été détruits. Nos bases ont été correctement défendue par 4 109 avec Hammel, Jo, Blutch et JäG aux commandes, qui abbatrons encore 3 IL2 ennemis. Le seul qui croira s'en sortir sera récupéré lors de son trajet retour par le Major, décidement impitoyable..

Les Ju87 de Tabo et Detlef iront raser une base sans autres protestations de la part de la chasse ennemie, occupée à la verticale de Stalingrad. 5 appareils statiques y seront détruits !

Cette fois, nous sommes attendus de pieds ferme... Mais tant mieux. La partie ne sera que plus belle... Cela tire dans tous les sens. Nous perdons l'Oberst qui se fait descendre par un Spit et Edwaldescu surpris rapidement à la verticale de l'objectif, malgré la réaction rapide des 190 qui sauvent 3 110 sur 4 au cours de ce combat... Les Macchis se font coeuillir, sauf Bornos qui réussi à rentrer. Bravo. Les Spit abandonnent le combat un a un, après que Wolf, Tempest, Hornisse abbatent des ennemis, La 5, P39 ou Spit... Naxos en Macchi se posera en urgence.

La suite de la mission est confuse... Wolf rentre sur problème moteur, tandis qu'un Spit abandonne la poursuite du FW du Major qui essaye quand même de le reprendre... Pour quand même opérer quelques dégâts au sol, celui-ci s'attaque à une 85mm protègée par 2 M16... à la seconde passe et quelques éclats sur ses instruments, il réussira à la détruire... En RTB, ce malheureux IL2 se fera haché à la première rafale...

Les 109 veillent toujours sur nos bases, et les Ju87 rentrent sans problème. Bravo ! JaG s'explose sur le terrain tandis que Blutch et Detlef se posent amochés.

Notre base de Pitomnik est récupérée. Celle du Sud, préservée.

 

Stalingrad XII

Alors que le chef des opérations s'était absenté pour se rendre à Berlin, c'est un Capitaine Roumain qui remplaça le Major Tempest pour planifier les opérations de la Mission 12.

Chronologie d'une débacle : non... Le groupe s'est fait surprendre et a manqué d'organisation face à un ennemi supérieur en nombre... Ce n'est qu'une bataille perdue, et encore, elle est aérienne...

Notons la performance du Hauptmann Edwald, qui à bord de son Hs129 3 DCA lors de cette mission.

 

Stalingrad XIII

Opération Grand Chelem.

La situtation ne s'arrange pas pour les forces soviétiques luttant pour le contrôle de la citée du patron des armées communistes. Notons que dans la précipitation, la VVS détruit un KV1...

Oberleutnant Wolf :

" J’attaque en premier les DCA, suivi de près par les bleus qui straffe les avions.

Nous piquons au cap 270, gaz réduit car le badin monte vite. Le feu d’artifice commence, un M16 sur le parking NO se déchaîne sur nous.
Je rate ma première passe sur un 37 mm placé juste à coté d’un Pe2…du coup Manfred nous donne un coup de main sur les DCA pendant que Naxos s’occupe des avions, avec succès il faut le dire !

Une large oreille à gauche et je me replace pour détruire le M16 qui m’a déjà avoiné au passage. Abschuss ! le sol est pas loin, je ressource au dernier moment et me replace cap sud sur la première DCA. Encore raté !

Je n’ai pas le temps de me replacer pour une autre passe quand la chasse rouge nous tombe dessus. Je suis tout de suite touché et je pique au sol vers l’ouest pour larguer mes bombes devant le salopard qui est en train de nous tirer.
J’appelle la chasse plusieurs fois mais pas de réponses, on apprendra qu’ils étaient déjà engagés plus haut.

J’ordonne à tous de se débarasser de leurs bombes et de dégager du secteur. J’ai toujours un avion au cul, impossible de coordoner une défense. C’est chacun pour soi et Dieu pour tous !

Je vois des avions fumer, rouge 2 est grâvement touché et me dit qu’il ne reviendra pas.
Mon moteur droit flambe, je mets cap au sud dans le soleil pour gêner la visée de mon poursuivant. Un autre 110 est avec moi fumant aussi.
Notre chasse intervient enfin mais pour moi c’est fini, le reservoir d’essence de ce 110 n’est pas auto obturant et risque d’exploser en coupant l’aile droite.
J’avise une étendue dégagée et sort toutes les traînées pour casser ma vitesse. Le mitrailleur ne répond pas, mort ? Je me crashe vilement en cassant l’aile mais le piège n’explose pas. Je sors vite et fonce me planquer dans un bois.

Avant d’aterrir j’entends à la radio que bleu 1 s’est ejecté sur nos lignes , son jeune mitrailleur qui sortait de l’école et dont c’était la première mission n’a pas sauté…
Seul rescapé de notre groupe, un vétéran suedois engagé volontaire réussit à prendre le cap du retour , son avion salement touché aussi.

Du sol je vois nos chasseurs se débarasser des rouges et en descendre plusieurs ! Bravo à eux !

Domage que le Major n’est pas vu çà , la JG300 s’est encore vaillament battu.

Oblt Wolf, en captivité

PS : Je suis retenu provisoirement par un bataillon de Mongols à cheval ! Heureusement ils préfèrent les femmes mais dépêchez vous de me libérer quand même… "

Oberleutnant Crow :

" Le Gruppe Jaune Anton-Bruno arrive sur Alpha 4 à 4000m et se sépare. Bruno devant patrouiller sur Bravo 5 / Fox 2. Pour ma part je prends un cap 30° direction Kalach pour rejoindre le groupe de l'Obst Hammelman qui se coordonne avec les groupes Vert (Hptm Edwald) et Rouge et Bleu (Olt Wolf et Fhj Manfred).

Régime à 2200tr/min, trim à grimper, je grimpe à 6000m. Vitesse indiqué 350km/h soit 530km/h vitesse au sol, je rejoins plus vite que je ne pensais le groupe d'escorte de Jaune Leader. J'aperçois 3 appareils à 5000m. Après confirmation par radio, c'est l'Obst Hammelman.

Je patrouille à 6000m autour de la base d'Hotel 14. La patrouille d'Hammel aperçois des Li2 et en endommage certains... Je reste en altitude pour servir de couverture, nous sommes en zone ennemie.

Le groupe Vert composé seulement de l'Hptm Edwald (Le Mjr Tempest et l'Ufw Jagermeister n'ayant pu décoller pour un pb d'injection de carburant) ratisse la base ennemie d'Hotel 14, puis ordonne au groupe de se rendre en Kilo 12 en attente.

Tout le monde se rassembla sur Kilo 12 et nous nous rendons ensuite sur November 11. Les Jabos attaquent la base de Mike 10. Le groupe Jaune Leader et Jaune Anton patrouillent entre Stalingrad et Mike 10 entre 5000m et 6000m.
Hammelman annonce que son groupe est engagé par des Spitfires et en virant j'aperçois plus haut des traceuses Popoffs... Je monte plein gaz vers eux. Je croise un Spit qui tente de me reprendre, le Drag&Bag s'installe et je joue la chêvre pendant que l'Obst Hammelman et l'Ufw Hornisse chasse le Spit, les obus du Spit me manquent 3 ou 4 fois. Il doivent l'endommager légèrement mais il effectue un Spit-S et rompt le combat.

Pendant ce temps l'Olt Wof demande de l'aide, ses Me110 sont engagés. Le groupe Jaune se regroupe et nous cherchons les groupe Rouge et Bleu.
Le Fahnenjunker Manfred annonce qu'il est poursuivit son jeune mitrailleur le Gefreiter Reiben, ne répond plus sur l'intercom de bord...
J'aperçois alors les tirs rouges au ras du sol vers le Sud sur une position Lima 9 secteur 5 au Sud d'une petite forêt ronde et transmet au reste de mon groupe.
Je descends au 180° mais aperçois une paire de Spit qui se dirige au cap 45° et qui va croiser ma route, je fais un palier et espère qu'ils ne m'ont pas vu. Je vire gauche et me place dans leur 6. Je pique vers eux, je vérifie que mon ReVi est allumé, le badin monte... 650km/h, la structure et l'hélice commencent à siffler... Je me place en Lag pursuit sur l'ailier (Viseur en arrière du Spit) pour diminuer ma vitesse de rapprochement. 715km/h la structure tremble , je me place légèrement plus bas que le second Spit et arrivé à 200m de lui, j'ouvre le feu et l'endommage, mais ma vitesse m'emporte et je remonte à 60° d'inclinaison... "Avec un Focke Wulf je l'aurai tranché en 2" marmonnais-je... Les 2 Spit s'égaillent dans la nature et je reprend mon cap 180 pour retrouver le reste du groupe Jaune qui est à la recherche du Fhj Manfred.

L'Obst Hammelman est aux prises avec le P40 (2ndLt. Carryboo) qui endommaga un moteur du Me110 du Fhj Manfred. Hammelman abat le P40, mais Manfred nous annonce que son moteur prend feu et qu'il va s'éjecter, heureusement dans nos lignes. Un autre P40 (LtCol. Cbal) traine dans les parages mais je pense qu'il s'enfuit.

Pendant ce temps l'Ofw Blutch a quitté sa zone de patrouille et nous rejoins sur la zone de Stalingrad. Nous faisons tous SAGO sur Lima 10. l'Ogfr Naxos dit "le Finlandais" est le seul survivant du groupe des Jabos (Rouge/Bleus)

Nous faisons RTB. "

 

Obergefreiter Naxos :

" Bleu 3, avec Manfred Bleu 1 en Me110G-2.

Aprés une nav' à 4000m et un stack au Nord de notre objectif en M10, nous finissons par nous diriger sur celui-ci pour raser la DCA puis les avions qui s'y trouvent.

Les Rouges prennent en charge la dangereuse mission de neutraliser la DCA et nous les Bleus nous attaquerons les 3 avions repérés.
Le run commence ... Je straffe un avion russe qui explose sous le coup de mes obus de 30.
Ressource. J'ai perdu mon leader dans le run. Il me demande de rejoindre mais la DCA étant toujours présente je continue mes attaques estimant que chercher mon leader peut s'avérer plus mortel qu'autre chose à ce moment ci. 2e run : autre avion détruit !! Efficace les Mk108. Les 110 virevoltent en tous sens à quelques mètres du sol, encadrés de tracantes des DCA. Je m'aligne pour le 3e run .... Mon cockpit se transorme en machine à laver !!! Un Spit' russe m'overshoote par la droite ! Je hurle à la radio que les méchants sont là ! Pas de réponse des leaders .... J'ai la frousse ... J'hurle encore le danger qui fonce sur nous !!! Bleu 1 me répond ... C'est la fuite en tous sens ... Je ne m'apercois pas de suite que mon moteur droit est touché. Les bombes de 500 kg m'alourdissent. J'entends les copains se faire étriper ... Pas cool. Je fuis au 270°, 20m/sol ... Dans le lointain, je vois 2 110 se faire exterminer par un Rouge. Et je ne peux rien faire .... Je comprends que mon mitrailleur est mort et que mon moteur droit fume. Ca pue ! Je me déleste de mes bombes sur ordre de Rouge 1 et j'espère ne pas me faire repérer .... Alors que je prends de la distance, mes amis sont descendus sans que je puisse les aider .... J'arrive sur Stalingrad. Soudain un A20 me passe sous le nez avec 100km/h de plus ... Argh !! Avec mes Mk108, je lui lache 2 rafales au cas où, mais en vain. Assez fait le con. Je cherche mon terrain que je finis par trouver grâce au contrôle sol. La partie coupe dans ma courte finale ...

Désolé de ne pas vous avoir secouru les copains Rouges et Bleu 1 mais j'y serai passé aussi ....

Sinon, en tant que consultant "Radiocomm'" j'aimerai signaler les bonnes comms, efficaces, souvent à bon escient, des leaders Rouge et Bleu !
Par contre juste une remarque à ces mêmes leaders : n'oubliez pas vos ailiers. Donnez leur plus d'infos sur vos éléments de vol ( surtout le régime moteur ... ) .

NAXOS der Finish "

En conclusion, cette mission aura été bien mené, mais des problèmes de communication radio persiste entre les groupes.

 

Stalingrad XIV

Opération Gertrud.

La météo est excecrable et n'était pas prévue. Enfin, disons que les nuages plafonnent à 800m et que la couche fait bien 2300m d'épaisseur. La mission d'aujourd'hui voit le retour de quelques Focke Wulf d'assaut. L'opération Gertrud a été minuté très précisément, mais il reste encore le problème de la météo.

Dès le début de mission, 3 110 restent cloués au sol. Ordre de l'état major. Des Stukas viendront les remplacer. Quels pilotes, ces types en Stuka... Bravant la mort à 300 km/h alors que les chasseurs ennemis volent à 500 km/h !

Les 190 se précipitent sur Stalingrad et néglige volontairement de regrouper avec la chasse. Sur la zone d'engagement, les Jabo repèrent des tanks et les indique aux autres groupes. Un KV1 est détruit. Deux DCA et leurs servants meurent doucement sous les 20mm de Touch et Tempest... Ed largue à coté et meurt bêtement. Hornisse trouvent les cibles après quelques tours d'explication, mais se précipite et manque. C'est idiot... Deux IL2 sans escorte s'invitent... Une fois de plus, les 20mm de Touch et Tempest parlent, et abusent les braves mitrailleurs de queue des Iliouchines. L'engagement est prompt, quelques obus seulement... Une aile cassée ou les commandes coupée, et c'est le grand saut vers l'infini des steppes et l'éternel et desepéré souvenir.

Des contacts hostiles apparaissent dans la zone, et Hornisse est engagé. Non loin de là, les 109E7 apparaissent un a un en ordre dispersé. " C'est terrible de voir cela ! " me dis-je... " Où est cette foutue escorte ? " Les Italiens ont manqué le rendez vous. Sur les 6 pilotes que comptait l'escorte, deux se sont perdus, deux autres sont ensembles mais pas avec leurs protégés, un est retrourné à la base sur soi-disant problèmes mécaniques et le dernier a disparu sans donner plus de nouvelles. Au lieu des 13 appareils que devait compter la seconde vague, il y en a que 6... Je dégage Hornisse, mais c'est l'Oberst, qui se fait engagé. Trop tard. Hornisse s'en va. Deux Spit sont endommagés dans l'échange de tir et rompent le combat en se posant en urgence sur les bases au dessus desquelles nous combattons. Hornisse s'en tire et se posera en rase campagne dans nos lignes.

Je vois des bimoteurs... Des Pe3 ! J'engage alors qu'un 109 desepéré n'arrive pas à identifier ou à tirer. Je détruit l'avion et son équipage d'un tir dans l'empenage. Le Pe3 se brise... Je retourne aider les 109 dans Stalingrad, et je dégage Ratus. Je descend le Spit qui part en vrille... J'aperçois un autre Pe3... Au moment ou je l'engage, le bougre est entrain de piquer sur nos Panzer ! Je tire aveuglement, la rage au coeur, et empêche l'inévitable. Les 2 Pz sont sauvés, et les tankistes m'adressent de grands gestes de sympatie lorsque je balance mon avion pour pour s'ils sont clairs...

Mais le combat reprend rapidement le dessus sur la fierté que j'éprouve. Deux Macchis sont dans la zone, et les Stukas de substitution ne sont pas loin. Il faut donner les bonnes indications. Beaucoup d'entre nous sont déjà tombé ou ont rompu le combat. Wolf, Naxos, Ratus, Blutch, Touch, Hornisse... J'engage un La5 que j'éfleure de mes tirs. Je les entends, les vétérans du front, les Lieutenant Colonel Harry et Colonel Archy, et le Lieutenant Colonel Cbal... " Le Diable en a encore détruit 4 aujourd'hui, gaffe à nos 6 heures ! " Avec Daimler, nous tâchons de nous en sortir contre une force hétéroclite composée d'un Hurricaine MkIIc, d'un La5 et de deux autres P40... Pas évident. Je n'aperçois le Hurri que dans mes 6, mais il ne peut suivre. Je joue un peu trop avec le pas d'hélice, et lorsque les P40 arrivent telle la cavalerie, je suis obligé de faire extension... Le P40 me rattrappe ! Pardon ? Mon moteur a un cylindre en moins, ça je ne le sais pas encore, mais une balle de l'IL2 de tout à l'heure est venu coincer le cylindre dans son logement... L'arbre ne s'est pas rompu, mais la bielle a préférer céder, et tant mieux. S'engage alors une série de ciseaux avec le P40. Enfin, avec les P40. Disons que je réussi à faire repasser le P40 devant moi à plusieurs reprise, et il se replace si vite que je ne sais pas s'il sont deux ou si le pilote est agile. Daimler fait ce qu'il peut pour me retrouver... Je n'ai plus de jus pour l'aligner à l'issue de mes barriques et de mes manoeuvres dangeureuses en TBA... Finalement, trop bas pour sauter, je m'engage dans un dérapé et me pose plein volets là où je peux, train rentré. Le P40, chevalier, me laisse la vie sauve. Daimler, quand à lui est aux prises peu de temps après avec ce même P40. Il s'en sort. Nos deux Italiens perdus retrouvent la base... Notre force d'assaut est toujours à l'oeuvre et Manfred doit faire demi tour alors que ces bombes ne s'arment pas... Tabo se fera descendre à 500m des cibles... Harty, son mitrailleur, aveuglé par la grisaille, n'a pas vu venir le bandit... Triste fin pour ces courageux pilotes...

L'essentiel du succès de cette mission se base sur le désodre qui règnera au dessus de Stalingrad, qui ne permettra pas à la VVS d'engager nos unités au sol, et deuxièmement, la Wehrmarcht détruira 2 tanks et plusieurs véhicules, DCA et autres joyeusetés, assure définitivement le contrôle de deux base, et se positionne pour un assaut final sur plusieurs objectifs. La victoire est à notre porté. Reversons l'histoire !

 

Stalingrad XV

 

CONCLUSION DE L'ETAT MAJOR CONJOINT DE LA VI° ARMEE (VON PAULUS) ET DU HEERESGRUPPE DON (VON MANSTEIN):

LA MISSION CONSISTANT A LIBERER TOUTES LES BASES OCCUPEES PAR L'ENNEMI A ETE REMPLIE AVEC SUCCES A 95% -STOP-
LA BASE DE MALIE EN K2 A ETE LIBEREE ET NOS PZVI ET NOS STUGIII S'OCCUPENT MAINTENANT DES DERNIER KATYUSHA QU'IL RESTE -STOP-
LA BASE DE STALINGRAD SUD A ETE LIBREREE AINSI QUE LA VILLE DE STALINGRAD ELLE-MEME, PUISQUE LE DERNIER NOEUD DE
RESISTANCE SOLIDE - 3 KV1 - Y A ETE ERRADIQUE. LES TROUPES PRISIONNIERES SE SONT RENDUES -STOP-
LA BASE DE PITOMNIK EST LIBEREE -STOP-
LA BASE DE GUMRAK EST LIBEREE -STOP-
LA BASE DE OSINOVSKY EST CAPTUREE -STOP-
LA BASE DE KOMICHEV VIENT DE PERDRE UNE PARTIE DE SES RENFORTS PAR LA DESTUCTION DE 3 KV1 ET DE PLUSIEURS UNITES SECONDAIRES -STOP-
CETTE ATTAQUE RESTERA CONNUE DE L'HISTOIRE COMME LA "SUPERCHERIE DE KOMICHEV" (DER KOMICHEV SUPERCHERIE ndlr) -STOP-
ATTIREE DANS UN TRAQUENARD, LES TROUPES SOVIETIQUES ONT ETE ATTAQUE A GRAND DISANCE PAR LES UNITES DE PANZERWERFER
LANCE ROQUETTES ALORS QUE NOS ARTILLERIES CONVENTIONNELLES AVAIENT EVACUEE LA BASE EN VUE DU BOMBARDEMENT PREVU SUR
LES RENFORTS RUSSES ALORS EN ROUTE VERS LA BASE -STOP-
LA BASE DE LENINSK EST SOUS LE FEU DE NOS PANZER, ET LA BASE A ETE DETRUITE ET EST MAINTENANT OCCUPEE PAR NOS TROUPES -STOP-
8 DE NOS PANZER SONT EN DIRECTION DE KACHALINO ET N'ONT PAS ETE INQUIETES. LA BASE PREALABLEMENT RASEE PAR LA LUFTWAFFE
SERA CAPTUREE DANS LES DEUX PROCHAINES HEURES -STOP-

LA VICTOIRE TERRESTRE EST TOTALE ET SANS APPEL -STOP-

FELICITATIONS AUX TROUPES VICTORIEUSES -STOP-

 

Opération "V". Texte de l'Oberst Touch.

La nuit est glaciale et la Lune se cache dans un halo de brume et de nuages. Le ciel se bouche comme s'il connaissait notre grande offensive du lendemain et comme s'il voulait nous préparer la couverture grise dans laquelle nous pourrons dissimuler notre dernière attaque. L'effet de surprise en sera plus grand, mais à cette heure il est temps de dormir et rassembler nos forces pour la dernière bataille.
Les hommes sont déjà assoupis dans les baraquements surchauffés au feu de bois tandis que le sang et l'eau de nos Focke Wulf gèlent lentement dans les veines d'acier et de caoutchouc des entrailles de leurs moteurs.
A mon tour, je m'allonge en silence et ferme les yeux cherchant un sommeil qui ne vient pas, troublé par les images brûlantes des avions qui se disloquent, des cockpits qui flambent, et les visions assourdissantes des bombes qui explosent, du métal qui se déchire, des camarades qui crient... j'attends que la nuit ait raison de moi.
Toutes ces visions défilent encore dans mon esprit, mais je dois me concentrer sur le vol maintenant. Le Major Tempest est mon leader. Je suis dans ses cinq heures, puis dans ses sept heures. J'ai le sentiment de flotter dans une onde calme et d'être capable de me mouvoir sans effort tout autour de son avion. Je me sens rassuré dans le cockpit de mon Focke Wulf, pourtant tout semble avoir changé : il s'agit bien de mon avion, mais les instruments sont différents ; la manette des gaz commande deux moteurs ; et ce bruit, cette puissance, cette vitesse... Je me rapproche de mon leader qui progresse d'avant en arrière, autour de moi, comme si des forces invisibles pouvaient le déplacer dans l'espace.
Dans l'agitation de mon sommeil, une angoisse soudaine vient hanter mes pensées. J'imagine ma bombe, énorme comme une SC1000 enfermée, prisonnière à l'intérieur du corp de mon avion. Le major me rassure ; en ouvrant ses bras pour m'étreindre, je vois clairement le ventre de son appareil s'ouvrir, abritant l'énorme projectile.
Je ne sais plus depuis combien de temps je vole ; des jours, il me semble. Je ne sais plus depuis combien de temps je dors ; il me semble des secondes. Nous lançons notre paire en piqué au travers des nuages et allons explorer le sol. Nous volons à 500 km/h, depuis des heures. Nous sommes toujours à notre point de départ.
Enfin le rêve s'accélère : je distingue très clairement la silhouette de nos appareils maintenant. Mon esprit endormi vole en formation avec ces deux magnifiques "flèches", puissantes, rapides. Les images de Stalingrad me reviennent en mémoire. Nous survolons maintenant cette base à la recherche des blindés que nous devons détruire. Les images se mêlent, se superposent, des appareils ennemis surgissent de toutes parts : des bombardiers rapides et maniables comme des chasseurs straffent nos tanks ; des chasseurs trapus à l'hélice immense sont propulsés autour de nous par la flamme que crache la tuyère à l'arrière de leur fuselage ; ces machines diaboliques sortent-elles de mes songes ou de l'enfer ?
Tempest accroche tous les appareils blancs marqués d'étoiles rouges qui passent à sa portée, les poursuivant comme attelé à leur sillage et les abattant l'un après l'autre.
Englué dans mon sommeil, je suis à la peine pour le suivre, et arrive de justesse pour le dégager des griffes de ces curieux rapaces hybrides animés de feu et de vent. Plus je veux m'approcher, plus ils s'éloignent, plus je veux les viser plus ils sortent de ma ligne de mire, plus je veux me mouvoir, plus je me sens paralysé... je ne peux plus voir, je ne peux plus bouger, je ne peux plus voler... mon vieux cauchemar est de retour.
Les oiseaux blancs tombent tout autour de moi, simple spectateur de ce désastre. La voix lointaine du Major Tempest se perd dans les limbes, son appareil glisse et fait naufrage dans l'océan de neige, sans pouvoir atteindre les rives du port de la base de Stalingrad sud.
Les rapaces viennent m'attaquer à mon tour dans ma nuit. Je me blottis dans ma couverture de laine et de nuages, ne songeant plus qu'à me réveiller indemne. Je dois ramener mon avion et mon esprit sur la terre ferme. Le voyage dure une éternité me semble-t-il avant que les roues prennent enfin contact avec le sol.
Je roule sur la base déserte, vers les baraquements, dans le brume du matin. Le camp est encore endormi. Je me réveille et sort de mon lit, l'esprit embrumé. Je sors du dortoir et vais respirer le calme et le silence, essayant de trouver la paix. Je déambule entre les avions et ce Do 335 dont le corps encore fiévreux est à peine reposé de ce sommeil cauchemardesque.

 

Cérémonie de remise des rubans :

 

ruban simple

  • Fahnenjunker Ratus
  • Gefreiter Reiben

 

ruban & agrafe de fer

  • Obergefreiter Naxos
  • Obergefreiter Marc
  • Gefreiter Bornos
  • Stabsfeldwebel Born

 

ruban & agrafe de bronze

  • Unterfeldwebel Harty
  • Unterfeldwebel Jagermeister
  • Fahnenjunker Tabo
  • Oberleutnant Crow

 

ruban & agrafe d'argent

  • Unterfeldwebel Daimler
  • Unterfeldwebel Hornisse
  • Unterfeldwebel Detlef
  • Oberfeldwebel Blutch

 

ruban & agrafe d'or

  • Oberfeldwebel Jo
  • Fahnenjunker Manfred
  • Oberleutnant Wolf
  • Hauptmann Edwald
  • Major Tempest
  • Oberst Hammelmann
  • Oberst Touch

 

Major Tempest

   
           
   
   
           
   

Ce site ne fait l'apologie d'aucune ideologie. NOTAM : Notice to Air Men : Le Gefuv est un groupe dont les membres sont des pilotes virtuels qui jouent À un jeu de simulation d'avions de la Seconde Guerre Mondiale. Ce groupe est apolitique et ne cautionne aucune ideologie particuliere. Nous aimons nous amuser dans le cadre fourni par cette periode, mais aucun d'entre nous, sous peine d'etre exclu, n'y joue par conviction politique ou ideologique, mais juste par passion pour l'aviation et pour l'Histoire.