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Nouvelles du Front

Campagne Afrika 1943

I/JG27 - Tobrouk

Fevrier 1943

   
 

 

Afrika I - VIII

Parmis les marins des cargos qui viennent d'entrer au port d'El Agabadia ce matin, beaucoup d'entre eux savent que les bestioles virevoltantes au dessus de leurs yeux ne sont pas pour rien dans l'heureux dénouement de leur traversée.

Les bestioles, ce sont les appareils de la Luftwaffe, engagés depuis 8 semaines dans de durs combats, ou les tempêtes de sables et les attaques aériennes se mêlent, ou l'on peut sentir le sang séché au Soleil brûlant parfois à des kilomètres. Avec agilité, les hommes de l'Oberst Hammelman se sont joués des forces Britaniques et Américaines. Durant les deux dernières sorties, l'attaque attendue des Beaufighters sur nos navires n'aura pas lieu. Non pas qu'elle fût annulée, mais bien que les artistes de la stratégie de l'OKL en Afrique du Nord ont trouvé en les pilotes et les appareils, la capacité de s'appliquer, tant bien que mal. Deux missions que ces diables bien armés tentaient de s'attaquer à notre ravitaillement en carburant...

Nos réserves avaient en effet été durement touchée au cours des premières semaines de campagne. Réduite à néant. Nos réserves d'eau ont été capturées par les troupes Britaniques... Cela aura duré un temps, et les troupes de la Wehrmacht les ont finalement repris il y a maintenant quelque temps. Heureusement, en nous assoifant, les alliés s'en prenaient directement aux pilotes qui perdaient de leurs reflexes... Ajoutant le manque d'autonomie des véhicules de l'armée, cela devenait difficile. Notre ravitaillement va sans doute nous permettre de poursuivre notre résistance au dessus de Tobrouk que nous défendons coûte que coûte.

Ceci n'est toutefois pas un retournement de situation. Ce ravitaillement réussi va nous permettre de mieux nous appliquer à défendre la ville par tous les moyens.

Cette ville... Qui a vu passé tant de nos avions ces dernières semaines...

Au cours de la dernière mission, le flight de 190 avait pour mission d'intercepter les Beaufighters qui représentait un danger. Patrouille de 4 pilotes, leadé par l'Oberst Touch, suivit de Marc, Tempest et Hornisse. Interceptés par des Spitfires alors que nous étions en pleine vitesse collés au sol, 3 FW on pu s'échapper des griffes de ces avions britaniques, et l'Oberst Touch sautera en parachute... Tempest repère alors les Beaufighters qui s'enfuient vers le Sud. Il les dispersent dans un premier temps, puis, bientôt rejoint par Marc, les deux compères abbattent un Beaufighter chacun. Les 109 rentrent alors dans le combat, ainsi que des spits. Deux sont touchés, mais sans gravité visiblement. L'Oberst Hammel abat un troisième Beaufighter, et le quatrième nous file entre les doigts, surtout que l'endroit commence à devenir malsain... La preuve, Hammel est abbatu par un Spit, malgré l'avertissement de Tempest. Jo et Blutch tombent à leur tour. Crow et Daimler s'en sorte, ainsi que Detlef qui patrouille tranquilement en haute altitude.

Les FW s'échappent avec quelques difficultés. Ils se regroupent tant bien que mal. Trois appareils sont repérés. J'ordonne à mon ailer de me suivre sans précisé pourquoi. Je me place alors dans un piqué en direction inerse de trois bandits qui nous ont à coup sûr repéré. 650km/h, et je les vois tous les trois passés sur le dos pour nous poursuivre. Peine perdu, nous sommes loin, et ils nous ont perdu dans le maquis. Un dernier tour au dessus de la ville pour évaluer les dégats éventuels sur l'ordre du QG que je maudis à haute voix, et pour straffer des unités de DCA qui tournent autour de nous. Misère de misère, je suis engagé par plusieurs batteries de M16 décidement en colère. Je passe en trombe un P39 ou un Spit, je ne sais pas trop... Je m'aligne, mais prévenu par les tirs de DCA, le pilote effectue un break serré. Je ne poursuis évidement pas, et je maintiens mon énergie. Heureusement, j'étais sur un cap retour... Mais de toutes manières, Hornisse avait plongé pour veillé sur mes 6 heures. Nous sommes clairs, nous rentrons.

Une remise de gaz dans ma finale, et je refais un tour. Hornisse, bien entrainé, se pose du premier coup. Je me pose derrière lui. Ces fins de missions éprouvent mes nerfs, et je ne suis jamais à l'aise pour poser le Wulf sur une piste en grillage raccourcie d'un tiers par rapport aux pistes que nous connaissons en Allemagne.

Mon beau pays, si loin... Noël se passera sans doute à Tobrouk. Mais la neige est-elle passée ? ...

Nous terminons finalement cette coop en perdant plusieurs appareils, 3 pilotes ayant pu sauter. Espérons qu'ils s'en sortiront.

Au cours d'un dernier combat épique pour tenir la ville, nos 190 ont encore engagé et détruit des Beaufighters. Engagés par la suite, beaucoup d'entre nous n'arriverons pas à rentrer, mais le sentiment du devoir accompli dépasse nos états d'âme et la conscience de se battre à 1 contre 2.

Belle campagne Africaine, la ville tombe, mais notre honneur est sauf : nous nous sommes bien battus. 

 

Remise des rubans

Or: Touch, Hammel, Edwald


Argent: Tempest, Wolf, Crow, Daimler


Bronze: Manfred


Simple: Born, Jager, Hornisse, Jo

 

Mjr. Tempest

   
           
   
   
           
   

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